"Yeroushalaïm shel zahav", l'hymne israélien de la Guerre des Six-Jours
Une de France-Soir du 9 juin 1967
Le Mur des Lamentations en 1967
Jérusalem d'or, l'une des chansons les plus célèbres de Naomi Shemer, écrite en 1967, est devenue l'hymne de la Guerre des Six-Jours, à la suite de la conquête de la totalité de Jérusalem, y compris de la Vieille Ville. Les juifs peuvent retrouver le Mur des Lamentations, seul vestige du Temple de Jérusalem.
Yeroushalaïm shel zahav
1.
Avir harim tsalùl kayaïn
wereyah 'oranim
Nisa' berùah 'arbayim
'im qol pa'amonim
ùvtardemat 'ilan wa'even
shvùya bahalomah
ha'ir 'asher badad yoshevet
ùvelibah homah
Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel 'or
halo' lekhol shirayikh 'ani kinor (bis)
2.
Eïkha yavshù borot hamayim
kikar hashùq rekah
we'eïn poqed 'et har-habayit ba'ir ha'atikah
ùvame'arot asher basela'
meyalelot rùhot
we'eïn yored el-yam hammelah
bederekh yeriho
Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel 'or
halo' lekhol shirayikh 'ani kinor (bis)
3.
Akh bevo'i hayyom lashir lakh
welakh liqshor ktarim
qatonti mitse'ir banaïkh
ùme'ahron hamshorerim
ki shmekh tsorev et-hasfatayim
kineshiqat saraf
'im eshkahekh yerùshalayim
'asher kùlah zahav
Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel 'or
halo' lekhol shirayikh 'ani kinor (bis)
4.
Hazarnù 'el borot hammayim
lashùq welakikar
shofar kore' behar habayit
ba'ir ha'atiqah
ùvame'arot 'asher basela'
'alfey shmashot zorhot
nashùv nered le yam-hammelah
bederekh yeriho
Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel 'or
halo' lekhol shirayikh 'ani kinor (bis)
Jérusalem d'or
1
L'air des montagnes est limpide comme le vin
et l'odeur des pins
est portée par le vent du soir
au son des clochettes.
Tandis que dorment l'arbre et la pierre
enfouie dans son rêve,
la ville qui reste solitaire
une muraille dans le cœur.
Jérusalem d'or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)
2.
Comme ils sont à sec les puits !
La place du marché est vide.
Et nul oeil ne guette la montagne du Temple
Dans la Vieille Ville.
Et dans les grottes des rochers
Hurlent les vents
Et nul ne descend vers la Mer Morte
Par la route de Jéricho.
Jérusalem d'or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)
3.
Mais venue aujourd'hui chanter pour toi
Et te tresser des louanges
Je ne suis pas à la hauteur du moindre de tes enfants
ni du dernier des poètes.
Car ton nom brûle les lèvres
Comme le baiser d'un séraphin
Si je t'oublie Jérusalem...
Toi qui es toute d'or.
Jérusalem d'or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)
4.
Nous sommes revenus aux puits des eaux,
au marché et sur la place.
Un shofar appelle sur le Mont du Temple
dans la Vieille Ville.
Et dans les grottes des rochers
Des milliers de soleil rayonnent
Nous reviendrons et descendrons vers la Mer Morte
Par la route de Jéricho.
Jérusalem d'or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)
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