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Orientations pour la préparation de l'épreuve d'Histoire-Géographie du baccalauréat (Ministère de l’Éducation nationale, décembre 2007).


Les attendus aux épreuves écrites
d'Histoire-Géographie
du baccalauréat
et les critères de correction



Les exercices de la première partie de l'épreuve

Les sujets de la première partie portent sur des savoirs essentiels. Ils sont conçus pour être traités par les candidats dans un temps compris entre 2h30 et 3h.

La composition

Les consignes données aux commissions d'élaboration des sujets sont de retenir des formulations larges. Le plus souvent, elles correspondent à l'intitulé même d'un chapitre des programmes. Mais elles peuvent aussi couvrir plusieurs thèmes de ces programmes. Les sujets portent donc sur un contenu enseigné pendant plusieurs heures de cours.

Ce type de sujet valorise le travail régulier des élèves en Histoire et en Géographie et leur capacité à situer leurs connaissances dans un questionnement.

Conformément au texte définissant la nature de l'épreuve, le candidat peut insérer des représentations graphiques dans le corps de la composition. Elles permettent de localiser, de
spatialiser ou de donner une représentation simplifiée d'une réalité complexe. Développement écrit et représentations graphiques se complètent.

Dans la composition, le correcteur évalue :

- la compréhension du sujet ;
- la maîtrise des connaissances privilégiant les approches synthétiques et les notions centrales des programmes ;
- la capacité à organiser un plan ou une démonstration autour de quelques axes,répondant au questionnement initial;
- la pertinence des exemples d'appui et des productions graphiques (schémas, etc.).Ces dernières seront valorisées dans la notation ;
- la maîtrise de l'expression écrite.

L'étude d'un ensemble documentaire

Il semble que cet exercice nouveau ne soit pas encore parfaitement compris de tous les candidats.
Rappelons qu'il se compose de deux parties différentes qui évaluent des compétences complémentaires : une réponse à des questions précises et une réponse organisée au sujet.

On constate que cet exercice, aussi exigeant en savoirs que la composition, se révèle moins réussi, à en juger par les notes obtenues, plus faibles en moyenne. Certains candidats le choisissent visiblement avec l'illusion que les documents fourniront les connaissances qui leur font défaut.

L'étude d'un ensemble documentaire nécessite une certaine culture sur le sujet, un regard critique sur les documents du dossier, une capacité à sélectionner des informations et à les mettre en perspective. De plus, l'ensemble des documents ne peut prétendre couvrir tous les aspects importants de la question posée. Les connaissances du candidat sont donc indispensables pour répondre de manière pertinente aux questions de la première partie, comme elles le sont pour rédiger la deuxième partie.

Dans la première partie de l'exercice, les questions appellent généralement des réponses concises. Ces questions, cinq au maximum, peuvent porter « sur la recherche, la mise en relation, la contextualisation d'informations, sur l'identification de notions majeures ou de thèmes essentiels des documents et sur l'intérêt et les limites de l'ensemble documentaire par rapport au sujet » (BOEN n°7 du 12/02/2004).
La deuxième partie n'est en aucun cas une synthèse des seules informations repérées dans les documents du dossier, contrairement à ce qu'on peut encore lire dans certains manuels scolaires non encore à jour. Le candidat, à partir des informations des documents et de ses connaissances personnelles, doit rédiger une réponse organisée distinguant dans des paragraphes différents les grandes idées répondant au sujet. Cette réponse organisée comprend une ou deux
phrases introductives car l'intitulé du sujet comporte déjà une problématique explicite, et une ou deux phrases conclusives. Toutefois, il est hors de question de pénaliser des candidats qui feraient une introduction et une conclusion plus étoffées. La rédaction de cette deuxième partie de l'étude d'un ensemble documentaire ne comporte pas de limite de volume.

Dans l'étude d'un ensemble documentaire, le correcteur évalue :
- la capacité à répondre avec exactitude et concision aux questions posées en faisant preuve d'esprit critique ;
- la capacité à répondre à la problématique du sujet en une réflexion organisée, associant les connaissances personnelles et les informations prélevées dans les documents composant l'ensemble documentaire ; on sanctionnera à cet égard la
seule reprise des informations des documents ou, a contrario, le simple récit du cours ignorant l'exploitation des documents ;
- l'aptitude à lire et à interpréter un ensemble documentaire, à identifier, croiser, hiérarchiser, contextualiser, les informations prélevées dans les différents documents ;
- la maîtrise de l'expression écrite.

Chacune des deux productions (réponse aux questions et rédaction d'une réponse au sujet), de nature fort différente, doit être prise en compte dans l'évaluation. On peut conseiller au correcteur de considérer que la réponse aux questions compte pour 40% environ dans l'appréciation d'ensemble de l'exercice et que la réponse rédigée au sujet intervient environ pour les 60% restants. Mais il ne s'agit
là que d'une indication car la notation est globale et exclut l'établissement d'un barème détaillé.

Les exercices de la deuxième partie de l'épreuve et leur préparation

Conçus pour être traités en une heure environ, les exercices de la deuxième partie de l'épreuve d'Histoire et de Géographie nécessitent eux aussi des savoirs essentiels mais en aucune façon « pointus ».

Le croquis de Géographie

Là aussi, le nombre de sujets possibles est limité (une douzaine au maximum en ES et L ; moins encore en S).

Dans cet exercice, le correcteur évalue :
- la pertinence de la légende au regard du sujet proposé (sélection, organisation,hiérarchisation des informations et mise en relation des phénomènes représentés) ;
- l'exactitude des informations figurant sur le croquis, leur localisation et la précision de la nomenclature ;
- la qualité des choix de représentation graphique ;
- la cohérence de l'ensemble croquis/légende ;
- la lisibilité du croquis.

L'explication d'un document d'histoire

L'exercice consiste à répondre à quelques questions posées sur le document proposé. Le questionnement, conçu pour être
traité en une heure environ, implique un nombre limité de questions qui ne couvrent pas nécessairement toute la richesse du document. Pour tenir cette durée, le candidat a intérêt à répondre d'une manière concise aux questions.

Les documents choisis doivent porter sur des aspects centraux du programme, interroger sur leurs notions essentielles et leurs lignes générales.

Conformément à la définition de l'épreuve, les questions portent sur l'identification, la contextualisation, l'intérêt ou la portée du document ainsi que sur le repérage et l'explication de faits ou d'idées que le document évoque. Elles doivent permettre d'évaluer les compétences des élèves dans la compréhension et la lecture critique du document,l'identification et l'explication d'informations à la lumière de connaissances générales nécessaires.

A noter qu'il n'est plus demandé de faire une présentation générale du document et la question qui se substitue à cette consigne peut ne porter que sur un aspect du contexte (la fonction de l'auteur au moment où il s'exprime ou l'identification de l'événement et du contexte ou la nature du document et les précautions qu'elle implique, etc.) qui permet d'éclairer un élément important du document.

Dans l'explication d'un document d'histoire, le correcteur évalue:
- la compréhension globale du document ;
- la capacité du candidat à identifier des informations et à les éclairer par ses connaissances personnelles ;
- la concision et la rigueur des réponses ;
- la maîtrise de l'expression écrite.





26/06/2008

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