La guerre d'Algérie - 1ère partie (INA-Jalons)
1ère partie
Question 1 : Est-ce le début d'une guerre ?
Question 2 : Repérer dans le commentaire le vocabulaire signifiant.
Question 3 : Montrer l'exploitation des événements à des fins de dramatisation par les autorités françaises.
Question 4 : Comment sont toujours qualifiés les « rebelles algériens » ? Pourquoi ?
Question 5 : Qui intervient pour rétablir l'ordre ?
Question 6 : Terrorisme ou guérilla ?
Question 7 : Quelles sont les modalités de la répression ?
Question 8 : Quel est le but recherché ?
Allocution de Monsieur Mitterrand et interview du Caïd Maoui de M'Chounèche* le 29 novembre 1954
Les Actualités françaises, diffusion le 01.12.54
Dans la nuit du 1er novembre, les fellaghas préparent une embuscade dans les gorges de Thiganimine, sur la route reliant Biskra à Batna, afin d'arrêter la navette autocar quotidienne qui relie les deux villes. Dans cet autocar voyagent un couple de Français, les Monnerot, instituteurs en Algérie depuis un mois, et le Caïd de M'Chounèche, Bennadji Sadok, un ancien officier qui se rend à Batna pour y montrer aux autorités françaises des tracts nationalistes et prévenir qu'il est l'objet d'un ultimatum s'il ne se lie pas au parti des indépendantistes. Lorsque les nationalistes arrêtent l'autocar et font mine d'emmener les deux Français, le Caïd s'interpose. Il est tué d'une rafale de mitraillette. Guy Monnerot est mortellement blessé. Sa femme est grièvement touchée au bassin. Cet épisode n'est qu'une des nombreuses actions menées durant la nuit du 1er novembre. Mais sa portée, avec la mort d'un civil européen et celle d'un Français musulman dévoué à la France, prend force de symbole. L'événement frappe les esprits, masquant en partie cette autre réalité qu'ont pu démontrer Yves Courrière et Maria Romo : la plupart des objectifs du 1er novembre, souvent visés de façon assez « artisanale », ne firent que très peu de victimes et ne relevaient pas, globalement, d'une volonté terroriste systématique.
Question 9 : Pourquoi diffuser cette interview ?
Conférence sur l'Algérie de Messieurs Mollet, Pineau et Lacoste
en mars 1956
Dans son discours d'investiture du 1er février 1956, Guy Mollet affirme que « l'objectif de la France (…) est, avant tout, de rétablir la paix et d'obtenir que cessent le terrorisme et la répression aveugle ». Cependant, un mois après l'épisode des tomates d'Alger (6 février), son programme « cessez-le-feu, élections, négociations » ne répond plus à une logique de paix. Le FLN n'accepte pas de faire taire les armes : il n'est pas question d'un cessez-le-feu. Surtout, le FLN ne peut accepter un plan qui n'envisage pas l'indépendance. On évoque alors une intégration assortie de solutions fédérales. Le vote de la loi des « pouvoirs spéciaux », le 12 mars 1956, aggrave la situation. Requis par Robert Lacoste, résident à Alger, pour faire face à une recrudescence terroriste, ces pouvoirs doivent permettre de développer une politique double : réforme et répression. Mais, fort de l'autorité discrétionnaire qu'ils lui confèrent, Robert Lacoste en use d'abord pour tenter de juguler l'insurrection. L'effort militaire prime. La logique de guerre domine et amène à l'augmentation des forces déployées en Algérie : 200 000 soldats début 1956, 400 000 en juillet. Un choix nécessaire pour « quadriller » systématiquement le terrain et vaincre l'adversaire. En mars-avril 1956, c'est ce choix que le gouvernement doit justifier auprès d'une opinion troublée par le coût de la guerre, par le maintien sous les drapeaux des classes 56 et 57, puis le rappel des classes 52, 53 et 54.
Question 10 : Montrez que les troubles continuent.
Question 11 : Quelle est la réponse du gouvernement français ?
Question 12 : Dans quel but ?
L'allocution du général de Gaulle à Alger, le 4 juin 1958
RTF, diffusion le 04.06.58
Dès qu'il est investit des pleins pouvoirs (2 juin), le Général se rend à Alger (4-7 juin) où l'on attend, dans les milieux européens, qu'il se prononce en faveur de l'Algérie française. En fait, il a trois objectifs : rassurer la population européenne et éviter sa révolte (elle ne ferait qu'aggraver la crise algérienne) ; dire son respect du peuple algérien musulman en guerre ; affirmer sa légitimité des deux côtés de la Méditerranée, auprès des civils comme des militaires.
Les paroles qu'il prononce à cette occasion sont de la plus haute importance. Son « Je vous ai compris. Je sais ce qui s'est passé ici… » est devenu historique. De Gaulle vient avant tout lancer un appel à la concorde et au retour au calme, afin de préparer la France à sortir du bourbier algérien, reléguer la IVe République au magasin des mauvais souvenirs et passer à cette Ve République qu'il a hâte de porter sur les fonds baptismaux. A ces différents titres, ce discours du 4 juin 1958 est un temps fort de l'histoire du XXe siècle.
Utiliser les trois premières minutes du document.
Question 13 : Quelles sont les promesses du général de Gaulle ?
Question 14 : Que penser de la réaction des algériens présents ?
Allocution du général de Gaulle du 16 septembre 1959
en faveur de l'autodétermination
Question 15 : En quoi ce discours est-il nouveau ?
Question 16 : Qu'est-ce que l'autodétermination ?
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