Brésil : l'Amazonie à feu et à sang - ARTE Reportage 29/11/2008
Le Brésil est en flammes. Entre juillet 2007 et août 2008, la déforestation a presque doublé. Plus de 8000 km2 sont partis en fumée. L'équivalent de 2700 terrains de football par jour …
Il s'agit de ratisser la forêt, de traquer et de verbaliser tous ceux qui pillent l'Amazonie. De grands agriculteurs, des exploitants du bois et même des petits paysans, tous responsables de la dégradation permanente de cette forêt.
A Altamira, la plus grande ville de l'Amazonie, l'exploitation forestière exacerbe la violence. Depuis six mois, l'opération Arc de Feu y a installé son quartier général. Les contrôleurs, mandatés par le gouvernement, se rendent dans les scieries, pour découvrir des centaines de mètres cubes de bois stockés illégalement. Une irrégularité lourde de conséquences qui mène à la confiscation du bois. Du jour au lendemain, les employés de l'industrie du bois se retrouvent au chômage … Un tribut trop lourd à payer pour les petits exploitants qui dénoncent ces méthodes drastiques. Les barons du bois, commanditaires de la déforestation, ne sont jamais pris en flagrant délit. Depuis le début de l'opération Arc de feu, 25 patrons de scieries ont mis la clef sous la porte dans la région.
Inquiétante depuis 5 ans, la situation devient alarmante. Sous la pression internationale, le gouvernement brésilien réagit, dès février 2008, par une opération coup de poing, à fort impact médiatique, l'opération « Arc de Feu ».
Il s'agit de ratisser la forêt, de traquer et de verbaliser tous ceux qui pillent l'Amazonie. De grands agriculteurs, des exploitants du bois et même des petits paysans, tous responsables de la dégradation permanente de cette forêt.
A Altamira, la plus grande ville de l'Amazonie, l'exploitation forestière exacerbe la violence. Depuis six mois, l'opération Arc de Feu y a installé son quartier général. Les contrôleurs, mandatés par le gouvernement, se rendent dans les scieries, pour découvrir des centaines de mètres cubes de bois stockés illégalement. Une irrégularité lourde de conséquences qui mène à la confiscation du bois. Du jour au lendemain, les employés de l'industrie du bois se retrouvent au chômage … Un tribut trop lourd à payer pour les petits exploitants qui dénoncent ces méthodes drastiques. Les barons du bois, commanditaires de la déforestation, ne sont jamais pris en flagrant délit. Depuis le début de l'opération Arc de feu, 25 patrons de scieries ont mis la clef sous la porte dans la région.
29/11/2008
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