"The Back Horn" groupe rock japonais
The Back Horn, groupe rock japonais, fondé à Tokyo en avril 1998, est composé de musiciens originaires de la campagne : Yamada Masashi au chant, Suganami Eijun à la guitare, Matsuda Shinji à la batterie et Hirabayashi Naoki à la basse qui quitte le groupe en 2001. Il est remplacé par Okamine Kohshu.
En août 1999, ils participent au Fuji Rock Festival, puis sortent leur premier mini-album, Doko e Iku. Le groupe devient très vite populaire.
The Back Horn joue un rock énergique, tendu, empreint de mélancolie voire de douleur trop contenue jaillissant dans un cri exutoire qui traduit un certain désarroi de la jeunesse japonaise :
Le cinéaste Kiyoshi Kurosawa demande à Masashi d'écrire une chanson pour le film Akarui Mirai (sorti en 2003) racontant l'histoire d'une relation étrange qui s'instaure entre un jeune ouvrier et une méduse, mortellement dangereuse mais d'une luminosité obsédante, que lui a confiée son meilleur ami incarcéré. La méduse qui est lâchée dans les égoûts de Tokyo, est l'un des symboles traditionnels de la femme autant désirable qu'intouchable, mais aussi la représentation du danger qui s'étend sur la ville, caractérisant ici, selon Kiyoshi Kurosawa, l'impasse de la société japonaise :
La chanson Hanabira révèle, dans une rêverie laiteuse, l'exiguïté étouffante de l'habitat urbain nippon, la solitude de l'individu dans la multitude mégapolitaine, conditions de vie qui nourrissent, chez les musiciens du groupe, jeunes ruraux déracinés, la nostalgie des années passées à la campagne, entre amis, le manque de la nature, que seule la musique peut apaiser :
En août 1999, ils participent au Fuji Rock Festival, puis sortent leur premier mini-album, Doko e Iku. Le groupe devient très vite populaire.
The Back Horn joue un rock énergique, tendu, empreint de mélancolie voire de douleur trop contenue jaillissant dans un cri exutoire qui traduit un certain désarroi de la jeunesse japonaise :
Le cinéaste Kiyoshi Kurosawa demande à Masashi d'écrire une chanson pour le film Akarui Mirai (sorti en 2003) racontant l'histoire d'une relation étrange qui s'instaure entre un jeune ouvrier et une méduse, mortellement dangereuse mais d'une luminosité obsédante, que lui a confiée son meilleur ami incarcéré. La méduse qui est lâchée dans les égoûts de Tokyo, est l'un des symboles traditionnels de la femme autant désirable qu'intouchable, mais aussi la représentation du danger qui s'étend sur la ville, caractérisant ici, selon Kiyoshi Kurosawa, l'impasse de la société japonaise :
Une autre chanson, Requiem composée pour le film de Kazuaki Kiriya, Casshern :
La chanson Hanabira révèle, dans une rêverie laiteuse, l'exiguïté étouffante de l'habitat urbain nippon, la solitude de l'individu dans la multitude mégapolitaine, conditions de vie qui nourrissent, chez les musiciens du groupe, jeunes ruraux déracinés, la nostalgie des années passées à la campagne, entre amis, le manque de la nature, que seule la musique peut apaiser :
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